Mon ami, j’aimerais pouvoir te dire tant et tant,
mais je n’y arrive pas.
Il n’est pas facile d’exprimer ce que l’on ressent.
Alors, lorsque la nuit descend,
je prends la plume pour te déclarer que grâce à toi,
j’ai oublié celui qui m’a laissé dans l’ombre.

Merci pour la tendresse que tu m’as apportée,
pour cette parcelle d’amour que tu m’as donné,
l’espace d’une nuit,
d’un instant entre tes bras.

Il m’arrive parfois de sentir encore
tes mains sur mon corps.
Il est doux à mon esprit
de me souvenir de cette nuit intense
où plus rien n’avait d’importance
à part d’être ensemble.
Rien que nous deux.

Cette douceur, cette tranquillité
cette affection, cette humanité,
cette paix, cette sérénité,
toute cette chaleur amicale
que de mots pour définir
l’absolu bien-être.

Les douceurs de l’amitié sont parfois
plus intense que celle de l’amour.
Qu’il a fait bon cette nuit-là
de la passer entre tes bras.

Je n’oublierais pas cet instant
et te respecterais à jamais
rien que pour ce moment.

Poursuis ta route, mon ami
reste toujours debout
et ne faiblit point.

Que l’animal qui accompagne
ta solitude
de ses aboiements
efface tes tourments.

Gravés dans ma mémoire
vous resterez
pour l’éternité.

10 Septembre 2002