Dans le silence de la nuit,
Je me repose et me détends
repensant aux milles facéties
de ma vie.
Dans le silence de la nuit,
Je vis au ralenti
pensant à ceux qui
m’ont fuit.
Je m’endors tout doucement
Ne pensant alors plus à rien.
Et je m’éveille au matin,
Dans le soleil serein,
Pleine de solitude nuitée,
Je la chasse d’un coup de rein
Posant pied à terre,
Pour partir dans l’azur naissant
d’un matin encore argenté
des brumes noctambules.
Juillet 1994
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