La nuit, sombre, froide et solitaire
La nuit, où tous les rêves se pressent
Silence ! et pourtant peuplée de bruissement
Infiniment, immensément puissant.
La nuit où tout s’envole en spirale
Spirale de l’infinie mélancolie
Seule avec tes rêves d’enfants
Toute seule ! et pourtant entourée de gens
Infiniment, immensément présents.
La nuit où tout devrait être poétique
Poétiquement puissant
Où toutes les cellules vibrent à l’unisson
Nuit incertaine où tout n’est que songe
Faux-fuyant
Tu n’es pas là où tu devrais être
Papillon aux ailes de sylphide
Furetant dans l’espace et dans le temps
A la recherche d’un autre toi
La nuit où tout s’envole en fumée
Aussitôt que grisaille d’un jour nouveau arrive.
1992
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